LA PAIX HYPOTHEQUEE EN R. D. C
LA PAIX HYPOTHEQUEE EN R. D. C
D’aucuns ne peuvent se passer de la situation chaotique qui caractérise la Rdc actuellement. Faisant l’autopsie de déficiences substantielles et circonstancielles politico-administratives aujourd’hui, plusieurs nations africaines en général et celle de la Rdc en particulier, sont aux aboies de transformer l’expression « paix » en une réalité plus vivable.
Il est immédiatement temps de se détourner de discours vieillissants et naissants depuis la nuit de l’indépendance jusqu’à nos jours comme l’on pouvait dire « nous voulons la paix ». Cette formulation insinue justement le désespoir fugitivement ancrée sur le mental de la population. Faudrait-il aujourd’hui et encore répéter cette boutade ? Sûrement l’heure est déjà avancée.
En effet, le caractère quelque fois absurde et énigmatique de la paix en Rdc constitue des entraves au développement de la nation. Et, les conséquences sont fâcheuses que l’on ne peut jamais renvoyer dans les oubliettes. Cette situation génère multiples questionnements. Il reste à savoir si le gouvernement n’a pas une main noire sur l’incontournable insécurité sanguinaire dans le pays au profit de ses intérêts monstrueux et lucifériens et ceux de la communauté internationale néocolonialiste.
Or, pour mener à bien les institutions politiques, la paix est un gage, condition sine quoi non d’une bonne gouvernance. Les dilettantes politiques congolais d’hier et d’aujourd’hui se sont transformés en des véritables hypothécaires de la paix mutable à l’organisation de l’insécurité dans le pays au détriment de prisme d’intérêt commun ; qui voient la population croupit dans la misère et dans le « je-ne-sais-quoi-faire ». Chose inavouable, aucun congolais ne peut hausser le ton pour dire « le pays vit dans la paix ». Sauf, ceux qui prônent l’apothéose aux politi-chiens rageux causant du tort aux peuples.
Il est certes remarquable que dans le Haut-Uélé, nos compatriotes appuient sur la sonnette d’alarme pour les exactions commises par la LRA, exactions, pillages élus domicile dans ladite partie du pays. Malheureusement le gouvernement amorphe fait fît de la situation qui arrache la dignité du peuple congolais. Ces compatriotes affirment qu’ils sont vendus ou sacrifiés par l’Etat sorcier, ennemi et moribond congolais. Les congolais sont devenus étrangers sur leur propre sol. Les violences sexuelles commises par les différents groupes armés semant la terreur, les hécatombes, les kidnappings, et, surtout l’exploitation illégale de nos richesses ne sont jamais mis à nu par les médias congolais complices du pillage de la nation. S’ils parlent, c’est le contraire qui est dit.
Chers compatriotes, l’heure est à l’avancée. Il est indéniable que l’on se détourne des laïus de politiciens ennemis de son peuple afin de stopper toute manigance octroyée par le soit disant gouvernement qui vend et sacrifie des milliers de congolais sans cause ; en échange de leurs intérêts égocentriques faisant semblant du déni de la réalité : refus de reconnaitre les réalités palpables dont la population est traumatisée. Ce gouvernement est caractérisé par la mise en place des stratégies avec comme connotation gabegique pour se pérenniser au pouvoir.
Sur la scène politique, nos politiciens sont nulle-part, ils ont pour discours la langue de bois. Des chefs agissant à l’état de tutelle, l’incapacité de se servir de leur propre entendement sans la conduite de l’occident.
La schizophrénie politique de notre pays ne peut pas nous laisser indifférents. Peuple congolais saisissons le temps présent, saisissons cette aubaine pour le changement sans autre forme de procès de notre beau pays et le bien de nos enfants. Pourquoi n’agissons-nous pas comme les autres ? La paix s’acquiert au prix du sang. Jusqu’à quand perdura la misère de peuple congolais ? Le pays qui héberge des potentialités géologiques, géographiques, humaines, énergétiques inouïes, se laisse manipuler par les dilettantes politiciens qui viennent de d’où-je-ne-sais-pas, des kleptomanes, les faiseurs de serment d’ivresse… Aussi longue que dure la nuit l’aube poindra. « Qui veut la paix prépare la guerre » dit-on. Autrement dit, la paix s’arrache au prix du sang. Sans cette entité, l’on ne peut pas acquérir la paix. La facticité sociale résulte en la manière de gouvernants à garantir la paix et la sécurité de la population pour la permettre de vivre dans la liberté. Mais chose inattendue en Rdc. Au contraire, ceux-ci garantissent l’insécurité et le trouble afin de piller sans embage leur propre nation.
Chers congolais, faudrait-il attendre l’aide de la communauté internationale qui donne par le tribord et attends le retour par le bâbord ? Ne sommes-nous pas distraits par la musique de nos artistes logeant la jungle dans leur caboche ? En lieu et place de chanter pour revendiquer les intérêts sociaux. Cependant, ils s’attardent à composer des vers pleins d’insanité, de folie, d’antivaleur et de déraison. Les politiciens, les savons-nous, sont tous des vendeurs d’âmes, les leurs et celles de peuple victime d’obédience mercantile. Les gouvernants instrumentalisés abandonnent radicalement le pays à la merci de nordistes véritables acheteurs d’âmes, pilleurs déraisonnés. Sachez-le, nos gouvernants pratiquent la politique de l’Autriche et de la chaise vide.
Pour dire bref, la question fondamentale du retour éternel de la paix dans notre pays englobe, en principe, la volonté manifeste du peuple garant du pays. « Celle de savoir comment il nous est possible de nous organiser nous-mêmes, les uns relativement aux autres de manière à garantir la paix, la liberté et la prospérité de la société comme chacun à attendre dire le Prof Ngoma Binda. Voici le temps de la lutte pour la reconnaissance de nos droits vitaux, droits pour l’existence paradisiaque de notre beau pays. Levons-nous, main dans la main pour arrêter l’hémorragie de nos congénères qui ont subi et subissent l’holocauste. Que vive la RDC, calme, prospère et intègre !
Thomas BAMI. Compatriote.